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saint-lô citoyens
20 novembre 2016

L'EMPLOI ET LA MONDIALISATION (CONFERENCE)

17751399

Anne Eydoux

Dans le cadre de la semaine de la solidarité internationale se déroulera

le mercredi 23 novembre 2016 à 20 h 30 au Centre culturel de Saint-Lô

 

une conférence d'Anne Eydoux,

Économiste à l'Université de Rennes 2 :

Thème :

"Quel avenir pour l'emploi et la protection sociale dans la mondialisation?"

flyer_Conf_rence

cv_anne_eydoux_cee_decembre_2013_2

 

Anne Eydoux - Les Expertes

Économiste, maîtresse de conférences à l'université Rennes 2, Anne Eydoux est en détachement au Centre d'études de l'emploi. Elle est également membre du collectif d'animation des Économistes atterrés. Spécialiste de l'emploi, elle travaille sur la gouvernance et l'évaluation des politiques de l'emploi et des politiques sociales, et sur les inégalités entre femmes et hommes.

http://expertes.eu

 

evenementon1542

 

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Commentaires
B
Un retour suite à la conférence : <br /> <br /> Le micro de la conférencière ne marchait pas.<br /> <br /> En introduction une personne de "solidarité internationale" a lu un texte. A éviter à l'avenir : on ne vient pas à une conférence pour écouter quelqu'un lire un texte. Je sais que même des élus font ça, mais moi je trouve que ça manque de respect envers l'auditeur. Et ça tend à endormir...<br /> <br /> À propos du contenu de la conférence :<br /> <br /> La conférencière a dit elle-même que ce n'est pas son sujet d'étude, qu'elle a juste fait quelques lectures pour se préparer.<br /> <br /> Selon elle la France se positionne plutôt bien dans la mondialisation.<br /> <br /> Or elle a présenté bien peu de chiffres pour étayer son opinion. La conséquence d'un domaine qu'elle ne connaît pas ?<br /> <br /> Donc, selonmoi, pas assez de concret, pas assez de problématisation lors de cette conférence.<br /> <br /> Une bonne idée mais peut-être trop vite réalisée.
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J
Les sciences humaines sont jeunes ce n'est pas pour autant qu'il n'y a de démarche scientifique dans ce domaine. On parle souvent de démarche à visée scientifique pour les sciences humaines<br /> <br /> <br /> <br /> http://www.journaldumauss.net/?La-neutralite-axiologique-dans-les<br /> <br /> <br /> <br /> La question de la scientificité des connaissances traverse aussi les sciences dites dures (cf la question sur le climat)<br /> <br /> <br /> <br /> Il existe aussi de l'expérimentation en Économie (Cf Tirole, Cahuc, Zylberberg et d'autres..)<br /> <br /> <br /> <br /> Il faut distinguer les chercheurs en économie des journalistes économiques et des auteurs médiatiques (genre Attali), ils ne font pas le même métier.<br /> <br /> <br /> <br /> L'ouvrage de Jean Tirole "Économie du bien commun" est très intéressant sur ce sujet.<br /> <br /> Je suis moi-même réservé sur la démarche des économistes atterrés.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais on ne peut reprocher à un chercheur d'être aussi citoyen.<br /> <br /> <br /> <br /> Le choix des thèmes de recherche est déjà un biais dans l'absolu...<br /> <br /> <br /> <br /> Nous jugerons sur pièce demain soir.<br /> <br /> <br /> <br /> JYL
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B
En agroécologie, les scientifiques jouent un rôle : recherche fondamentale + recherche appliquée, c'est-à-dire un travail sur le terrain avec les agriculteurs.<br /> <br /> Il faut des intellectuels À CONDITION que leurs méthodes nous donnent accès à un certain savoir objectif.<br /> <br /> Je suis de ceux pour qui les sciences économiques et sociales portent mal leur nom : il n'y a absolument rien d'objectif à trouver dans la société, au contraire de la nature.<br /> <br /> Selon moi, une théorie économique ou politique n'est rien d'autre qu'un programme économique ou politique.<br /> <br /> Et effectivement, si j'étais élu, je couperais les fonds pour les université des sciences économiques, sociales et politiques. On voit par exemple tellement de politologue ou d'expert en économie, se dire objectifs, se dire scientifiques, et dès qu'ils le peuvent ils présentent leurs idées de programme politique. Moi je suis contre cette confusion des genres. Anne Eydoux par exemple fait partie des "aterrés de l'économie", un collectif à vocation politique (si ce n'est pas de la politique, je ne sais pas ce que c'est...)<br /> <br /> Je suis aussi contre les gens qui se prétendent des experts à propos d'un domaine où ils ne sont pas des acteurs. Pour moi un expert en économie, c'est un chef d'entreprise qui a réussi. Ou c'est un diplomate qui a conduit des accords entre pays.<br /> <br /> <br /> <br /> À l'université, il y a maintenant plein de chercheurs qui ne font plus qu'enseigner. Que peuvent-ils alors transmettre ? Pour moi, la rigueur fondamentale, c'est de ne pas séparer théorie et pratique. C'est sur cette base qu'est ma légitimité pour écrire des cours d'agroécologie.<br /> <br /> <br /> <br /> Ceci dit, organiser cette conférence est bienvenu. Je vais y aller (déguisé, pour ne pas me faîre reconnaître ...) ; ce sera peut-être l'occasion d'étoffer mon opinion.
Répondre
S
L'anti- intellectualisme au nom d'un prétendu bon sens populaire a souvent été à <br /> <br /> l'origine des pires obscurantismes et des régimes de terreur.<br /> <br /> Staline en était un spécialiste...<br /> <br /> La révolution française a été précédée des Lumières. Voltaire, Rousseau, Condorcet et tous les autres ne seraient donc que des parasites?...des petits-bourgeois?<br /> <br /> Si je comprends bien seul le travail de la terre est créateur de richesse. Plaidoyer pro domo et/ou "poujadisme"?<br /> <br /> C'est ce que croyait aussi F Quesnay au XVIII° siècle...avant la Révolution industrielle à une époque où la durée moyenne de la vie était inférieure à 35 ans en France.<br /> <br /> Vive la grande révolution prolétarienne chinoise et le retour à la terre des parasites des villes! <br /> <br /> Les pires heures du Maoïsme comme idéal de société?<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Il est aussi possible d'envisager (mais a priori selon vous, c'est une faiblesse fatale) que les idées mènent le monde.<br /> <br /> <br /> <br /> Par ailleurs je ne sais pas si vous connaissez vraiment les conditions de travail et de rémunération des universitaires...Sans être des prolétaires, ils sont assez loin d'être les privilégiés dont vous semblez parler surtout dans note système public d'enseignement.<br /> <br /> Souvenez vous de cette phrase d' A. Lincoln: "Si vous trouvez que l'éducation coûte cher, essayez l'ignorance!"<br /> <br /> <br /> <br /> JYL
Répondre
B
Il faut revenir à la base : <br /> <br /> - que chaque personne qui travaille donne une partie de son revenu pour le bien commun (et non plus comme aujourd'hui obliger les entrepreneurs à acheter leur sécurité sociale - 4700€ minimum /an à l'URSSAF, 4000€ à la MSA). Bref des cotisations proportionnelles.<br /> <br /> - faciliter l'embauche, pour pouvoir donner une chance aux jeunes.<br /> <br /> Il faut de la SIMPLICITÉ : une usine à gaz administrative ne pourra jamais s'établir sur la planète, malgré toutes les bonnes volontés humanistes.<br /> <br /> <br /> <br /> Ceci dit, la conférencière est elle aussi une rentière du système actuel ; l'université est un monde à part, loin des désagréments de la vie de ceux qui ont une activité productive. De droite ou de gauche, je me demande toujours pourquoi les changements de société proposés par les universitaires ne vont jamais jusqu'à remettre en cause leur emploi... Sur le fond, ma critique est celle-ci : c'est facile d'avoir un point de vue sur le monde, quand on a choisi de ne pas en faire partie.
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