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saint-lô citoyens
9 décembre 2018

GILETS JAUNES.

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La crise dite des "gilets jaunes" s'installe durablement dans notre paysage social et politique.

Beaucoup de choses sont dites et écrites sur le sujet.

Nous vous proposons 4 regards distanciés sur ce moment important de notre histoire sociale.

1) Pour Pierre Rosanvallon: "La révolte des gilets jaunes révèle le basculement dans un nouvel âge du social :

 

Pierre Rosanvallon : " La révolte des "gilets jaunes" révèle le basculement dans un nouvel âge du social " - Paris Metropole

Sur Le eMonde.fr Entretien Pierre Rosanvallon : " La révolte des "gilets jaunes" révèle le basculement dans un nouvel âge du social " Par Nicolas Truong Ce ne sont plus les classes sociales qui constituent la société, mais les positions sociales, estime...

http://www.pierremansat.com

2) Olivier Costa s'interroge sur la possibilité de gouverner une société  à l'heure des réseaux sociaux:

Débat : peut-on encore gouverner à l'heure des réseaux sociaux ?

Les autorités de l'État et les élus (et pas seulement ceux de la majorité, ne nous leurrons pas) font face à une défiance d'une ampleur inédite, à laquelle il est bien difficile de trouver une réponse, tant les revendications sont à la fois hétérogènes et individualistes (une par sous-catégorie de la population), irréalistes et contradictoires (davantage de services publics, mais moins d'impôts ; plus de croissance, mais moins de concurrence ; plus de sécurité, mais moins de règles), et déconnectées d'enjeux aussi fondamentaux que le réchauffement climatique ou l'endettement du pays.

http://theconversation.com

pouvoir_peuple_gilets_jaunes

3) Abel Mestre s'interroge  dans le Monde sur les imaginaires révolutionnaires à l'oeuvre dans ce mouvement assez inédit :

 

" Gilets jaunes " : chacun cherche sa révolution

Article réservé aux abonnés Le ton est emphatique. Mercredi 5 décembre, Jean-Luc Mélenchon est à la tribune de l'Assemblée nationale. Arborant sa cravate rouge, il explique, avec son habituel talent oratoire et à grand renfort de moulinets des bras, pourquoi il veut que le premier ministre Edouard Philippe " cède ou parte ".

https://www.lemonde.fr

plus-d-une-centaine-de-gilets-jaunes-se-sont-retrouves-au-zenith-de-pau-ce-samedi-a-8h

4) Kristian Colletis-Wahl y voit dans theconversation, l'innovation démocratique à l'oeuvre :

 

Les gilets jaunes, aiguillons de l'innovation démocratique

La fatigue démocratique permet d'expliquer le retrait des citoyens de la chose publique, la faible participation aux élections, l'absence d'implication aux réunions de concertation. Les raisons de cette fatigue sont nombreuses. Mais on y trouve en priorité le sentiment de ne pas être entendu par les représentants élus.

http://theconversation.com

 

 

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R
Dans cet immense fourre-tout humain et revendicatif, je vois les ravages que peuvent faire les réseaux sociaux sur une société mal armée pour s"en servir et en tirer profit. J'y vois donc la faillite de notre système démocratique et en particulier celle de notre école;<br /> <br /> Soyons toutefois heureux de voir des gens en train de découvrir la "chose publique" : la démocratie et ses contraintes, la consommation et ses contradictions, la solidarité et ses bienfaits.<br /> <br /> Tout ce temps passé dans un moment collectif a sans doute également fait découvrir la présence chaude, rassurante et enrichissante d'autrui et du partage.<br /> <br /> Si les G.J. ont du mal à "débrayer", c'est sans doute parce qu'ils rechignent à arrêter une expérience qui les a valorisés au delà de ce qu'ils avaient pu imaginer.Ils se sentent les vrais porteurs de la vérité, les medias les valorisent, ils ont le sentiment d'être importants et de conduire le bal.<br /> <br /> Pour certains, plus que les revendications, ce sont ces aspects de leur mouvement qui comptent, eux qui ont le sentiment d'être méprisés et pas écoutés.<br /> <br /> On ne parle pas assez des médias qui façonnent l'opinion du public et qui portent une lourde responsabilité dans les désordres actuels. A seriner à longueur de temps que rien ne marche, que les trains n'arrivent pas à l'heure, que les représentants politiques sont tous des pourris, voire des parasites ne songeant qu'à s'enrichir, on finit par formater les esprits, déformer la réalité et contribuer à scier la branche sur laquelle nous sommes assis et la presse avec nous. Ils contribuent à donner des atouts aux extrêmes qui se frottent les mains convaincus et satisfaits qu'ils n'ont pas beaucoup d'effort à faire pour - eux à qui l'on n'a jamais donné l'occasion de faire leurs preuves - récupérer le pouvoir,.. bientôt.<br /> <br /> Etonnement de ma part : personne pour exprimer une controverse, peu de contradiction ou de réserves dans les médias, aucune prise de responsabilité - ou si peu - des partis ou des syndicats pour exprimer des réserves, des mises au point qui seraient indispensables, utiles pour expliquer ce qu'est une démocratie;<br /> <br /> La Constitution qui reconnaît leur existence et leur rôle ne devrait-elle pas leur inspirer un peu plus de courage ?<br /> <br /> Richard CATHERINE
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